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* OraCo-T *
13 août 2007

Une nouvelle catégorie

Je ne savais pas trop comment nommer une nouvelle catégorie, qui parlerait de ce voyage en Inde. J'ai eu plusieurs idées, certaines que j'ai oubliées.... "Journal de l'Inde", ça me plaisait pas mal mais j'ai opté sur ce titre égocentrique :

"L'Inde de Petiboutz".

Oui parce que, l'Inde dont je vais vous parler sera sans doute très différente de celle dont Chrouchroum vous parlerait, elle-même différente de ce que raconterait Plimplanmplam ou encore Bidule.

Il y a plusieurs raisons à cela : la grande première, c'est que je ne suis allée que dans deux endroits, deux régions : Bombay, désormais mieux nommée Mumbai, et Goa. D'aucuns vous diront que ces villes ne sont pas l'Inde, non, que l'Inde ce sont les villages. Quels villages ? J'en ai vu quelques-uns tout de même, je vous en parlerai. Et puis Mumbai est trop moderne et Goa trop catholique pour que ces villes soient vraiment illustratives. Tant pis ! J'y ai vu des choses, tout de même !

* * *

Par quoi commencer ?
Ma première impression. Arrivée à l'aéroport.

Je porte Tichapz, Mari-trésor les bagages. Dans les couloirs je sens : l'odeur est différente. Le sol est différent. Nous sommes sur une terre étrangère, nous avons fui le soleil quelques heures durant. Voici donc l'odeur de l'Inde...

Déjà dans l'avion, les lumières m'avaient émue. Elles ne sont pas les mêmes, oh non ! pas les mêmes que chez nous. Pourquoi ai-je le sentiment qu'elles sont plus humaines, est-ce une vue de l'esprit ? Je suis frappée de la proximité des maisons, des bidonvilles. En France on hurle au scandale si un avion passe trop près de chez nous ; ici, des millions de personnes n'en pensent pas grand chose, c'est simplement leur quotidien. J'aime ces lumière et ce désordre, ils touchent mon coeur...
(désordre,
parce que chez nous, du ciel, les lumières sont droites. Les rues sont droites, extrêmement claires même la nuit. Ici... ici tout est mêlé, emmêlé, il reste des zones d'ombre...)

Nous passons le bureau des immigrations, le monsieur zieute les passeports les papiers et les visas, ok c'est bon. Deuxième porte de contrôle, il faut ressortir les papiers, ok c'est bon. Troisième porte, marre de chercher le ptit papier mais c'est bon Madame allez-y. Sourire. On n'aurait pas eu ça, chez nous. Chez nous il faut le ptit papier absolument ! Cool, cela me met de bonne humeur. Enfin, il faut peut-être avouer tout de même que je suis... "blanche"...

Longue attente pour récupérer nos précieux bagages de soute : une valise, et un immense parapluie.

NotreParapluieVoyageur
Hommage à Choupi notre parapluie voyageur... il n'a pas survécu à ses trois transports par la soute. Il nous a pourtant bien protégés de la pluie, du soleil... il a connu nos meilleurs moments... Merci, ô brave Choupi !

Les sourires s'échangent, l'attente est bien longue... et dire que nos amis sont là, ils nous attendent à deux pas, et nous n'y sommes toujours pas !!

Ah les voilà ! chope le parapluie et, une éternité plus tard, la valise. Nous marchons enfin. Je baisse les yeux à terre, je sais qu'on pourrait nous regarder, je me sens toute timide. Quelle excitation aussi... Je me dis que c'est bien doux d'atterrir en pays étranger, en étant attendus par des amis. On a le loisir de découvrir le neuf, sans avoir pour autant toute l'angoisse de cet inconnu incertain... Non, nous sommes paisibles. Nous savons que notre tête se posera dans un endroit sain. Que nous sommes attendus. Nous serons entre de bonnes mains...

Nous entrons dans le hall. Au fond une foule immense, agluttinée derrière des barrières. Des milliers de visages qui attendent on ne sait quel parent, on ne sait quel ami. Effrayant ! comment pourrions-nous retrouver les nôtres ?
Nous voici, trois blancs au milieu d'un grand hall presque vide, avec là-bas ces milliers de visages qui eux, peuvent nous voir. Intimidée je m'arrête (je marchais devant) pour que Mari-trésor me dépasse. ça me semble plus correct, pour l'Inde.
Nous avançons vers la sortie et là... poua ! Un air piquant nous enveloppe, je pousse une exclamation, je ne distingue plus rien : j'ai de la buée plein mes lunettes. Etrange chaleur si humide ! Fin de l'air clim'.
Eux nous ont vus ça y est, pas besoin de scruter la foule, ils sont là et nous accueillent... Une petite pluie coule. Elle nous rafraîchit. Nos corps font désormais la connaissance de l'air de Bombay, dont les épices et la crasse semblent se faire sentir à chaque pore de notre peau. ça pourrait être angoissant... mais nos amis sont là et c'est grisant, aussi.

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Commentaires
P
Oui les filles, vous avez raison... en même temps, il m'arrive assez souvent de penser que ce sont eux les chanceux... ils vivent à la dure, c'est vrai (euh... enfin pas tous), mais ils n'ont pas (encore) perdu le vrai sens de la vie... ché pas comment dire... enfin on en reparlera ;-)
A
isaparis a raison. Mille fois au moins. Un voyage dans un tel pays te transforme.Après, on se trouve tellement petit et mesquin quand notre lave-vaisselle tombe en rade........<br /> La suite, la suite !!!!!
I
Sympa de te retrouver après tes vacances en terre étrangère. Ici, en France, c'est toujours pareil : les français se plaignent de la pluie, du froid, du chaud, du Président, du travail, de la Sécu, du prix de l'essence... Les pôvres, ils ne savent pas qu'ils sont les plus gâtés du monde...<br /> A bientôt,<br /> IsaParis19, alias IsaStLeu95 !!!!!
* OraCo-T *
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